Déclaration du Centre canadien pour l’éthique dans le sport concernant un récent reportage de TSN sur la lutte contre le dopage au football universitaire canadien

(Ottawa, Ontario – 22 août 2014) – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) tient à émettre quelques commentaires sur l’information rapportée dans un article publié hier sur le site Web www.tsn.ca.

  • à titre de responsable du Programme canadien antidopage (PCA), le CCES se conforme au Code mondial antidopage et à toutes les règles qui constituent le Code.  Dans l’exercice de ses responsabilités, le CCES met en valeur, protège et défend la vie privée et la confidentialité des renseignements personnels de tous les athlètes engagés dans le sport qui, par le truchement de leur organisme de régie sportive, sont assujettis au PCA. 
  • Tout athlète soupçonné d’une violation des règles antidopage (VRA), a droit à une procédure équitable en matière de gestion et de diffusion publique de celle-ci. En d’autres mots, le CCES ne discute pas d’un cas actif ou des circonstances de contrôle qui y sont associées jusqu’à ce que les conclusions soient en fin de compte déterminées par un arbitre indépendant.
  • Ni le CCES ni un organisme de régie sportive ne peuvent rendre publique l’identité d’un athlète ou d’une autre personne qui,  selon le CCES, peut être présumé avoir commis une VRA jusqu’à ce que l’accusation contre l’athlète n’ait été formellement portée.
  • En vertu des règles du PCA, le CCES rend publique toute violation aux règlements antidopage dans les 20 jours qui suivent sa détermination par un arbitre indépendant (lors d’une audition ou d’un appel), ou encore lorsqu’il y a eu renonciation à une telle audition ou un tel appel, ou que l’accusation de violation des règles antidopage n’a pas été contestée dans les délais requis.
  • Depuis mars 2014, une seule VRA a été déterminée à l’intérieur du football régi par Sport interuniversitaire canadien (SIC) ainsi que le rapporte le communiqué du CCES publié le 3 juin 2014 (http://www.cces.ca/fr/news-264-cis-football-athlete-suspended-for-the-presence).
  • Depuis l’enquête effectuée à Waterloo relativement à l’utilisation de stéroïdes en 2010, 14 joueurs de football universitaire ont été sanctionnés pour violations des règles antidopage (et non 11, tel que le rapporte l’article). Cette information est à la disposition du grand public dans la section Communiqués aux médias du site Web du CCES.
  • Le seul laboratoire au Canada agréé par l’AMA est l’INRS-Institut Armand-Frappier situé à Laval, au Québec. Le CCES confie par contrat à ce laboratoire le mandat d’effectuer les analyses d’échantillons de tous les prélèvements d’urine et de sang recueillis durant un contrôle de dopage.
  • Bien que le CCES entretienne des relations suivies avec les organismes nationaux de régie sportive, c’est le CCES seul qui détermine et met en œuvre son plan de contrôles et il est pleinement autonome dans l’accomplissement des responsabilités de son mandat.
  • Sport interuniversitaire canadien (SIC) a adopté le PCA et comprend que le CCES peut effectuer des contrôles auprès des athlètes de SIC à sa seule discrétion. SIC soutient fermement l’ensemble des efforts de lutte contre le dopage à l’intérieur de SIC.
  • Le CCES a été et continue d’être soutenu financièrement principalement par Sport Canada. Avec la mise en œuvre du PCA 2015, tous les organismes nationaux de régie sportive qui adoptent le PCA 2015 participeront désormais financièrement et concrètement à son implantation afin de faire en sorte que la lutte contre le dopage au Canada demeure significative et efficace.
  • Le CCES poursuit son dialogue avec SIC et d’autres parties prenantes dans le but d’optimiser l’application du PCA 2015. Les commentaires sur le Projet no 2 de PCA 2015 (http://www.cces.ca/files/pdfs/CCES-POLICY-CADP-2015-F-Draft2-clean.pdf) sont encouragés et bienvenus jusqu’au 8 septembre 2014.

Le CCES encourage les Canadiens et ceux et celles qui participent à notre système sportif canadien à se renseigner davantage sur le Programme canadien antidopage et le sport sain en visitant notre site Web à l’adresse www.cces.ca

Le Centre canadien  pour l’éthique dans le sport est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. En vertu des règles du PCA, le CCES est tenu de rendre publique toute violation aux règles antidopage Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.

 

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Renseignements :

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