Un sport équitable pour tous les athlètes canadiens

(Ottawa, Ontario – le 8 février 2007) –  L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié une ébauche du nouveau Code mondial antidopage (Code) afin de recueillir des commentaires. Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) va soumettre sous peu ses commentaires au nom de la communauté sportive canadienne. 

« Le Code a été un outil fondamental dans l’harmonisation des règles antidopage à travers le monde, mentionne Joseph de Pencier, directeur des services éthique et antidopage et avocat général pour le CCES. Il a élevé les standards des programmes antidopage au Canada et à l’étranger, ce qui a eu pour effet d’améliorer la protection du droit des athlètes canadiens à un sport sans dopage. Il y a toutefois place à l’amélioration. » 

La date limite pour faire parvenir les commentaires à l’AMA est le 31 mars 2007. Étant donné ce court échéancier, le CCES a mis de l’avant un plan agressif d’engagement de la communauté sportive canadienne afin de recueillir ses commentaires.  
 
« Nous avons identifié environ 55 propositions de changements significatifs, précise M. de Pencier. J’ai révisé le document en entier et je considère qu’il y a environ trois catégories de changements dans le nouveau Code qui sont d’intérêt pour la communauté sportive canadienne. »
 

Les sanctions peuvent augmenter dans le cas de « circonstances aggravantes » lorsque, par exemple, le dopage est un acte de tricherie délibéré. Certaines substances (par exemple, stéroïdes, hormones et amphétamines) peuvent résulter en des sanctions plus sévères. L’omission de soumettre des renseignements de localisation et/ou les contrôles manqués seront traités plus sévèrement. Toutefois, afin de mieux résoudre les cas de dopage par inadvertance ou d’erreurs sans intention de tricherie, les sanctions pourront être diminuées dans certains cas. 

L’étendue des mauvais comportements qui constituent une violation aux règles antidopage est plus grande (par exemple, par des modifications apportées aux définitions de « modifications » ou de « trafic », ou par l’établissement d’un profil pour les échantillons sanguins et d’urine). Des enquêtes approfondies viseront à déterminer des violations par le personnel d’encadrement de l’athlète (entraîneurs, thérapeutes, et médecins).

Tous les signataires du Code devront fournir une éducation obligatoire à leurs athlètes et à leur personnel d’encadrement concernant les substances et méthodes interdites, les conséquences du dopage sur la santé, la gestion des risques dans l’utilisation des suppléments et les effets néfastes du dopage sur les valeurs éthiques du sport. 

Le CCES aimerait inviter les membres de la communauté sportive canadienne à collaborer à l’amélioration des règles antidopage canadiennes et internationales. Afin de faciliter ce processus, le CCES tiendra le 22 février prochain de midi à deux heures (heure de l’Est), un Forum de discussion pour la communauté sportive pour réviser et discuter de cette ébauche du nouveau Code. Ce forum se tiendra au Centre des congrès d’Ottawa, en Ontario

Afin de permettre à tous les Canadiens d’un océan à l’autre de participer à ce forum, les discussions seront simultanément diffusées sur l’Internet via la webdiffusion. Il sera également possible de participer par téléconférence. Veuillez consulter le www.cces.ca pour plus de renseignements. Ceux qui ne pourront assister au Forum de discussion pour la communauté sportive, peuvent faire parvenir leurs commentaires au CCES avant le 5 mars 2007, en utilisant le courriel [email protected]

Une ébauche de la synthèse des commentaires canadiens sera disponible le 12 mars 2007 pour validation et la version finale sera soumise à l’AMA et à tous les participants, d’ici au 30 mars 2007. 

Lorsque le nouveau Code mondial antidopage sera terminé, il sera implanté au Canada par la révision du Programme canadien antidopage (PCA). Ce programme est une partie intégrante des règles de tous les sports féminins et masculins financés et reconnus par le gouvernement fédéral. 

« Les commentaires de tous les Canadiens et de leurs organismes sportifs sont vitaux pour l’établissement de règles antidopage canadiennes et internationales qui seront équitables, pratiques et efficaces, souligne M. de Pencier. J’encourage tous ceux qui participent ou qui sont impliqués dans le sport canadien à prendre le temps de réviser les changements proposés dans le Code. » 

« Dites au CCES ce que vous pensez de cette ébauche du Code afin de nous permettre de faire entendre la voix canadienne auprès de l’AMA. C’est uniquement de cette façon que les athlètes pourront compétitionner de façon équitable avec les autres athlètes internationaux. » 

Pour plus de renseignements sur le nouveau Code, contactez-nous en utilisant le [email protected]

Le CCES est un organisme indépendant, national et sans but lucratif. Notre mission, soit la promotion de l’éthique dans le sport au Canada, se réalise grâce à la recherche, la promotion, l’éducation, la détection et la dissuasion, ainsi que par divers programmes et partenariats avec d’autres organismes. 

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Renseignements :

+1 613-521-3340 poste 3233
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