(Ottawa, Ontario – le 25 mars 2021) – Les dirigeants des organisations nationales antidopage (ONAD) ont participé récemment à une rencontre virtuelle pour se pencher sur les activités du Groupe de travail sur la révision des réformes de la gouvernance de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et marquer leur volonté de voir la réforme se poursuivre.

Depuis la publication de la Déclaration de Copenhague en août 2016, les dirigeants des ONAD ont suivi avec grand intérêt les processus de réforme de la gouvernance de l’AMA. Ils ont d’ailleurs formulé des propositions constructives sous-tendues par des principes d’indépendance, de participation des principaux intervenants – particulièrement les athlètes – de transparence et de suppression des conflits d’intérêts.

Le Groupe de travail sur la révision des réformes de la gouvernance a créé un sondage à l’intention des intervenants à remplir avant le 26 mars 2021. Tous les intervenants, dont la communauté des ONAD et les athlètes, sont invités à y répondre pour faire part de leur expérience et leurs opinions.

L’établissement d’une distinction claire entre les rôles et responsabilités du Comité exécutif et ceux du Conseil de fondation de l’AMA ainsi que l’indépendance du Comité exécutif sont des critères fondamentaux pour assurer la crédibilité des décisions de l’AMA dans des cas particuliers, par exemple en ce qui a trait à la conformité. De même, il ne faut pas minimiser l’importance d’inclure les athlètes indépendants et les ONAD aux organismes de réglementation (comme le Conseil de fondation). Les athlètes sont le cœur et l’âme du sport et doivent donc avoir voix au chapitre de son administration. Les ONAD réalisent la majorité des activités de lutte contre le dopage dans le monde. Or, elles n’ont aucun siège au Conseil de fondation de l’AMA. Les intervenants doivent être représentés équitablement au sein du Conseil de fondation et des comités de l’AMA.

Les dirigeants des ONAD ont remarqué que cet important groupe de travail sur la gouvernance les a exclus de ses travaux, contrairement à d’autres groupes de travail antérieurs sur la question qui avaient sollicité leur participation directe. Malgré cela, ils espèrent que leur exclusion du processus – en tant qu’intervenants connaissant parfaitement les lacunes des structures de gouvernance actuelles – ne sera pas interprétée comme un manque de volonté d’opérer les réformes de gouvernance dont on a si grand besoin.

Cette déclaration est appuyée par les ONAD d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Australie, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de Finlande, de France, d’Irlande, du Japon, de Norvège, de Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, de Suède et de Suisse.

À propos du CCES

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les communautés et notre pays. Le CCES reconnaît être subventionné en partie par le gouvernement du Canada. Nous nous engageons à bâtir un sport meilleur en travaillant en collaboration en vue d’activer un système sportif axé sur des valeurs et des principes; de protéger le sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces contraires à l’éthique; et de faire la promotion d’un sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.

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