Un athlète de cyclisme suspendu pour la présence de testostérone

(Ottawa, Ontario – le 8 juin 2017) – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) vient d’annoncer que Gérard-Louis Robert, un athlète de cyclisme, s’est vu imposer une suspension de huit ans pour une deuxième violation des règles antidopage. Cette violation a été découverte par l’analyse d’un échantillon d’urine recueilli durant un contrôle antidopage en compétition réalisé le 27 août 2016 qui a révélé la présence de testostérone.

En réponse à l’avis du CCES concernant le résultat défavorable de l’analyse, M. Robert a demandé une audience pour déterminer la violation et si la durée de la sanction devrait être éliminée ou réduite. Le 22 mars 2017, l'arbitre Patrice Brunet a confirmé la violation et imposé une sanction de quatre ans d'inadmissibilité au sport, qui a ensuite fait l’objet d’un appel.

Lors de l'appel, l'Union cycliste internationale a fourni au CCES des informations qui ont confirmé que l'athlète avait déjà commis une violation des règles antidopage en 2009. En conséquence, le CCES a modifié son avis initial et, conformément à la Règle 10.7.1 du Programme canadien antidopage (PCA), a proposé une période d'inadmissibilité de huit ans pour la deuxième violation des règles antidopage. En réponse à cette décision, M. Robert a renoncé à son appel et accepté la sanction. Comme il a accepté de se soumettre à une suspension provisoire volontaire le 11 octobre 2016, sa sanction se terminera le 10 octobre 2024. L'athlète, qui réside à Montréal (Québec) est inadmissible à participer à quelque titre que ce soit à un sport signataire du PCA, y compris à l’entraînement avec ses coéquipiers.

Conformément à la règle 7.10 du PCA, une copie de la lettre dans laquelle le CCES énonce les motifs de sa décision est affichée à l’adresse suivante : http://cces.ca/fr/registre-canadien-des-sanctions-antidopage.  Vous trouverez une copie de la décision complète au www.crdsc-sdrcc.ca

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du PCA. En vertu des règles du PCA, le CCES est tenu de rendre publique toute violation aux règles antidopage. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.

                                                              

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Le Programme canadien antidopage 2021 est entré en vigueur le 1er janvier 2021, assurant ainsi sa conformité au Code mondial antidopage.