Mon moment

21 novembre 2017

Par Paul Melia, Président et directeur général du CCES -- 

Nous pouvons tous penser à des moments dans notre vie où nous avons obtenu une reconnaissance pour quelque chose que nous avions accompli – quelque chose de grand ou de petit. Cela fait du bien.  Cela confère de la valeur au temps et aux efforts que nous avons mis à la tâche. Toutefois, quel que soit le bien que ces moments nous aient procuré, je pense que très peu de ceux-ci se comparent au sentiment qu’un athlète éprouve quand il reçoit une médaille aux Jeux olympiques ou paralympiques au terme de son épreuve – devant ses pairs, sa famille et son pays.

Imaginez que vous ayez passé 4, 8 et même 10 ans de travail acharné à vous préparer pour le moment le plus significatif de votre vie. Vous avez tout sacrifié pour être au meilleur de ce que vous pouvez être dans le sport que vous aimez. Votre vie tout entière a tourné autour de votre entraînement et de vos compétitions. Les moments de loisir – vous n’en avez eu aucun. Vous vous consacriez sans relâche à votre sport et vos efforts étaient inlassables. Vous ne laissiez aucun détail au hasard. Vous étiez prêt à vous mesurer à tous les autres sur l’aire de jeu.

Vous aviez l’assurance que vous pouviez compter sur ceux qui dirigeaient votre sport et sur ceux qui dirigeaient les Jeux olympiques et paralympiques. Vous vous êtes engagés au processus d’antidopage. Ils ont exigé énormément de vous quand il s’agissait de contrôle de dopage et vous avez adhérez à celui-ci ; en soumettant au programme de localisation, en coopérant avec les agent(e)s de contrôle de dopage à n’importe quelle heure dans l’intimité de votre foyer ou endroit d’entraînement, et en fournissant votre urine et votre sang. En retour, un sport propre ainsi qu’une compétition honnête et propre vous avait été promis.

Un grand nombre d’athlètes ont été privés de leur moment d’être reconnus pour leur travail acharné et leurs accomplissements lors des Jeux olympiques et paralympiques puisque cette promesse fût rompue. Même si nous voulons vous assurer que vos compétitions soient propres, il existe des forces négatives qui veulent diminuer le pouvoir positif du sport. Nous nous opposons à ces forces.

Dû au plus grand scandale de dopage de l’histoire du sport, le CCES continuera à respecter cette promesse. Ceux qui ont l’autorité et la responsabilité de protéger les droits des athlètes à compétitionner dans un sport sans dopage à PyeongChang doivent maintenant agir en appuyant les athlètes qui sont propres.

Écoutez ici les voix d’athlètes qui ne se dopent pas… des athlètes qui demandent que leur moment soit protégé - www.cces.ca/fr/monmoment et www.my-moment.org