Fait : les substances améliorant la performance rendent le sport moins sûr pour les athlètes

19 janvier 2016

« C’est mon corps, c’est ma biochimie. » C’est ainsi qu’Adam Kreek cite David Asprey dans son article intitulé Can PEDs Make Sport Safer for Athletes? Ces paroles sont-elles celles d’un vrai libertaire ou tout simplement celles d’une personne cherchant à mousser les ventes de ses affaires en ligne? Adam Kreek ne fait peut-être pas personnellement la promotion du dopage dans le sport, mais il encourage les croyances d’un homme qui croit que cette pratique devrait être permise. Selon moi, les deux hommes font du tort au sport au Canada, aux athlètes qui ne se dopent pas et aux millions de jeunes qui rêvent de remporter des médailles olympiques.

Analysons l’argument de David Asprey à la lumière du rôle que le sport joue au sein de la société canadienne et les raisons pour lesquelles la grande majorité des Canadiens et des athlètes canadiens ne veulent pas des substances améliorant la performance dans le sport.

Avant tout, l’utilisation de substances améliorant la performance est interdite dans le sport, car elle nuit à la santé des athlètes. Chaque substance et méthode de la liste des interdictions y figure parce que des preuves scientifiques, plutôt qu’une pseudoscience ou une légende urbaine, ont révélé qu’il existait des liens entre son utilisation dans le sport et des conséquences néfastes sur la santé.

Il ne fait aucun doute que la pression et la tentation d’utiliser des substances améliorant la performance, incluant d’importants incitatifs financiers, sont fortes et que beaucoup trop d’athlètes y succombent. Toutefois, nous ne devons pas uniquement nous préoccuper des athlètes qui choisissent de tricher en se dopant et qui sont prêts à risquer leur santé, voire leur vie. Des études ont montré que la plupart des athlètes des quatre coins de la planète ne veulent pas être obligés de prendre les risques pour la santé entraînés par l’utilisation de substances améliorant la performance. Si nous n’intervenons pas, nous mettons énormément de pression sur les autres athlètes pour qu’ils utilisent eux aussi ces substances afin d’être à la hauteur. En encourageant cette pratique, nous manquons à notre devoir de protection envers nos athlètes en tant qu’employeurs, gouverneurs sportifs et autorités publiques. Récemment, nous avons constaté à quel point l’Association internationale des fédérations d’athlétisme a lamentablement échoué en cette matière.

Il existe une raison encore plus incontestable d’exiger l’imposition de règles contre les substances améliorant la performance dans le sport : l’impact, tout simplement, que nos meilleurs athlètes ont, à titre de modèles, sur les décisions et les comportements des jeunes enfants. Si nous leur transmettons le message que « l’utilisation des substances améliorant la performance représente la seule façon de gagner », nos enfants deviendront des victimes consentantes; ils sont trop jeunes et influençables pour faire preuve de discernement. Transmettre ce message entraînerait un problème de santé publique de proportion démesurée partout dans le monde.

Oui, certains sports nous divertissent, mais le sport est bien plus qu’une question de divertissement : il constitue un bien public incroyablement précieux qui peut faire énormément de bien dans nos collectivités et notre pays. Quand le sport est pratiqué pour les bonnes raisons et qu’il est axé sur des valeurs et des principes, incluant de garder une bonne santé, de respecter les autres et de faire preuve d’esprit sportif, il peut donner du caractère à nos enfants, renforcer nos collectivités et augmenter nos chances d’exceller à l’échelle internationale. Voilà pourquoi les substances améliorant la performance n’ont pas leur place dans le sport! Elles empêchent le sport et nos athlètes de profiter de ces avantages positifs.« C’est mon corps, c’est ma biochimie. » C’est ainsi qu’Adam Kreek cite David Asprey dans son article intitulé Can PEDs Make Sport Safer for Athletes? Ces paroles sont-elles celles d’un vrai libertaire ou tout simplement celles d’une personne cherchant à mousser les ventes de ses affaires en ligne? Adam Kreek ne fait peut-être pas personnellement la promotion du dopage dans le sport, mais il encourage les croyances d’un homme qui croit que cette pratique devrait être permise. Selon moi, les deux hommes font du tort au sport au Canada, aux athlètes qui ne se dopent pas et aux millions de jeunes qui rêvent de remporter des médailles olympiques.

Analysons l’argument de David Asprey à la lumière du rôle que le sport joue au sein de la société canadienne et les raisons pour lesquelles la grande majorité des Canadiens et des athlètes canadiens ne veulent pas des substances améliorant la performance dans le sport.

Avant tout, l’utilisation de substances améliorant la performance est interdite dans le sport, car elle nuit à la santé des athlètes. Chaque substance et méthode de la liste des interdictions y figure parce que des preuves scientifiques, plutôt qu’une pseudoscience ou une légende urbaine, ont révélé qu’il existait des liens entre son utilisation dans le sport et des conséquences néfastes sur la santé.

Il ne fait aucun doute que la pression et la tentation d’utiliser des substances améliorant la performance, incluant d’importants incitatifs financiers, sont fortes et que beaucoup trop d’athlètes y succombent. Toutefois, nous ne devons pas uniquement nous préoccuper des athlètes qui choisissent de tricher en se dopant et qui sont prêts à risquer leur santé, voire leur vie. Des études ont montré que la plupart des athlètes des quatre coins de la planète ne veulent pas être obligés de prendre les risques pour la santé entraînés par l’utilisation de substances améliorant la performance. Si nous n’intervenons pas, nous mettons énormément de pression sur les autres athlètes pour qu’ils utilisent eux aussi ces substances afin d’être à la hauteur. En encourageant cette pratique, nous manquons à notre devoir de protection envers nos athlètes en tant qu’employeurs, gouverneurs sportifs et autorités publiques. Récemment, nous avons constaté à quel point l’Association internationale des fédérations d’athlétisme a lamentablement échoué en cette matière.

Il existe une raison encore plus incontestable d’exiger l’imposition de règles contre les substances améliorant la performance dans le sport : l’impact, tout simplement, que nos meilleurs athlètes ont, à titre de modèles, sur les décisions et les comportements des jeunes enfants. Si nous leur transmettons le message que « l’utilisation des substances améliorant la performance représente la seule façon de gagner », nos enfants deviendront des victimes consentantes; ils sont trop jeunes et influençables pour faire preuve de discernement. Transmettre ce message entraînerait un problème de santé publique de proportion démesurée partout dans le monde.

Oui, certains sports nous divertissent, mais le sport est bien plus qu’une question de divertissement : il constitue un bien public incroyablement précieux qui peut faire énormément de bien dans nos collectivités et notre pays. Quand le sport est pratiqué pour les bonnes raisons et qu’il est axé sur des valeurs et des principes, incluant de garder une bonne santé, de respecter les autres et de faire preuve d’esprit sportif, il peut donner du caractère à nos enfants, renforcer nos collectivités et augmenter nos chances d’exceller à l’échelle internationale. Voilà pourquoi les substances améliorant la performance n’ont pas leur place dans le sport! Elles empêchent le sport et nos athlètes de profiter de ces avantages positifs.